DND-PIMforALL-Gestion produit - Akeneo

Le 15 octobre 2020, Dn’D participait au PIMforALL Morning co-organisé à Paris avec notre partenaire Akeneo dans les locaux du Hub Institute et diffusé en direct sur Frenchweb (le replay est disponible ici). Au coeur de cette matinée : le retour d’expérience de notre client Franprix, sur le thème “simplifier la gestion produit tout en respectant les contraintes légales”, grâce au PIM.

Avant d’aborder la question du PIM, Juliette Harousseau, Responsable application mobile, site web et marketplace de Franprix est d’abord revenue sur les spécificités de l’enseigne. Avec ses 900 magasins présents à 90% en Île-de-France, Franprix est l’enseigne de proximité du groupe Casino, dédiée aux courses du quotidien. Cette proximité est autant géographique que relationnelle : “c’est ce qui fait la particularité de tous les magasins Franprix” précise-t-elle.

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Une stratégie digitale centrée sur l’E-Commerce

Autre particularité : l’enseigne a fait son entrée dans le numérique en 2015, avec un angle exclusivement marchand. L’E-Commerce est au coeur de la stratégie digitale du groupe, que ce soit en propre (application Franprix d’abord, puis site depuis janvier 2020) ou via des marketplaces, comme Deliveroo. En outre, Franprix a choisi de capitaliser sur les magasins pour construire son modèle E-Commerce : 100% des commandes E-Commerce sont préparées en magasin, par le personnel du point de vente.

Le virage E-Commerce opéré à partir de 2015 s’est accompagné d’une nécessaire structuration des bases de données et des informations produits. “Il a fallu tout construire, avec des fichiers Excel d’un côté, des serveurs de l’autre. Il y a eu pas mal de bricolage au début” reconnaît Juliette Harousseau : celle-ci a eu jusqu’à six tableurs interconnectés à gérer…

Ce mode de fonctionnement a rapidement montré ses limites. Aujourd’hui, 20 000 produits sont référencés en E-Commerce. C’est le lancement de l’application Franprix qui a imposé un changement d’approche : à ce moment-là, le déploiement d’un PIM s’est révélé nécessaire.

Au quotidien, la mise à jour des informations produits est aussi complexifiée par les contraintes légales : que ce soit dans l’alimentaire ou l’hygiène-beauté, la liste des informations à afficher de façon obligatoire s’étoffe au fil des années. La loi INCO (INformation COnsommateur), par exemple, entrée en application en juillet 2015, a imposé l’affichage des allergènes et des informations nutritionnelles des produits alimentaires. “Ces informations sont contraignantes, parce qu’il faut les avoir, mais ce sont aussi des informations demandées par les clients” précise Juliette Harousseau.

Déployer un PIM, une évidence

Après plusieurs tentatives d’optimisation des différents fichiers Excel, le choix de déployer un PIM s’est imposé auprès des équipes de Franprix, motivé par trois raisons principales :

  • l’aspect chronophage de la gestion des données au sein de fichiers Excel
  • la difficulté de gérer les rotations d’assortiment de façon réactive avec des tableurs
  • la facilité d’usage d’un PIM, permettant d’accélérer la transformation digitale en ouvrant la porte à de nouveaux usages des données produit.

Le PIM, bien plus qu’une base de données

“Initialement, on a essayé de tout faire par nous même, de construire le PIM et notre modèle de données, de le remplir un peu tout seul” se souvient Juliette Harousseau, qui ajoute :

“On était assez sereins sur le fait qu’on allait y arriver. En fait, c’est simple, mais ça nécessite quand même l’intervention d’experts, pour brancher des flux. On ne souhaitait pas juste remplir le PIM, on voulait automatiser beaucoup de choses. C’était rassurant d’avoir l’expertise de Dn’D.”

Le rôle de l’agence a été déterminant dans la définition de la stratégie et la connexion du PIM à des flux de données externes, comme ceux fournis par Alkemics.

Parmi les points importants dans le cadre d’un projet PIM, figure la question de la modélisation des données : “il faut vraiment réfléchir à comment vous allez structurer la donnée, quels sont les usages que vous allez en faire et quelle est l’information que vous voulez récupérer” explique Juliette Harousseau. “Une fois que vous avez défini ça, il faut aussi réfléchir à comment alimenter ce PIM, comment l’enrichir, pour que ça devienne un outil extrêmement fluide sur lequel il y a quasiment plus d’intervention humaine.”

Bien utilisé, le PIM peut être en effet bien plus qu’un référentiel produit ou une base de données, comme l’a rappelé Sylvain Godefroy, Responsable Pôle PIM chez Dn’D : “l’objectif d’un projet Akeneo, c’est d’aller beaucoup plus loin. On va avoir des responsables achat aussi bien que des e-commerçants sur la plateforme. Alors qu’il y a quelques années on était sur du chargement de données sans valeur ajoutée, là on est vraiment sur de l’enrichissement, en apportant du contenu nouveau.” Tout l’intérêt du PIM est alors d’utiliser cet outil comme base pour enrichir et personnaliser les contenus affichés aux clients, transformer l’entreprise en encourageant la collaboration ou imaginer de nouveaux types d’usages des données.

Sylvain Godefroy a particulièrement souligné l’importance de réfléchir en amont à la stratégie produit et à sa mise oeuvre, avant même le lancement du projet : “le PIM n’est qu’un outil, et un outil ne va pas tout révolutionner. […] Je ne peux que conseiller d’avoir un accompagnement des équipes actuelles et une réflexion sur les équipes futures.”

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